Europe - Liberté

" Libre Ensemble "
 

Nos démocraties modernes sont-elles des démocraties réelles ?

7/11/10

Nos pays développés sont pour la plupart considéré comme des démocraties modernes dont chacun doit prendre exemple, mais peut-on vraiment ce satisfaire de cette situation ? En France, force est de constater que depuis la révolution française qui a voulu placer le peuple au cœur des décisions politiques nationales, les représentants élus semble vouloir tout faire pour l’en tenir écarté. Bon nombre d’outil démocratique restent inutilisé, essayons de voir ceux que nous pourrions mettre en place et pourquoi.

Le vote blanc ?

Les électeurs doivent avoir les moyens d'exprimer leurs opinions sans contraindre ceux qui souhaitent manifester leur insatisfaction à se réfugier, faute de mieux, dans le FN ou autre parti extrémiste.

Considéré comme un vote contestaire, le vote blanc, s’il était pris en compte deviendrait une arme de contestation politique pacifiste et constructive. Il ne s’agit pas d’inciter les citoyens à voter blanc. Il faut juste que cette expression soit une réponse possible, à égalité avec les autres choix offerts aux électeurs, obligeant ainsi les candidats à apporter des réponses adaptées aux problématiques de nos compatriotes.

1 vote = 1 voix

Le Référendum d’Initiative Citoyenne ?

Ce système permettra à tout citoyen, muni d'une pétition d'un nombre minimum (à définir) de citoyens, d'abroger ou de proposer une loi au parlement. Ceci responsabilisera nos députés et sénateurs qui ne voteront plus de lois contraires au bon sens et à l'humain, et responsabilisera les citoyens qui s'impliqueront davantage dans la vie politique.

La proportionnelle ?

En démocratie, théoriquement chaque citoyen doit être représenté. En 2007, au premier tour des élections législatives, l’extrême gauche représentait 3,41% et aurait donc du avoir 19 députés, le FN 4,29% aurait du en avoir 24, le MoDem 7,61% aurait du en avoir 44 (et n‘en n‘ont eu que 3, soit 0.5% de l‘assemblée nationale), et les autres mouvements auraient du ce partager 11 sièges. Paradoxalement, le Nouveau Centre a obtenu 23 députés, alors qu’avec 2,37% il aurait du en avoir que 13, pire encore, l’UMP, avec 39,54% aurait du en obtenir 230, et ils en ont finalement obtenu 313. En terme de score, ceux qui sont le plus justement représenté sont le MRC, le PRG, le PCF et les Verts, le Parti Socialiste est quant à lui légèrement surreprésenté avec 186 députés alors qu’avec 24,73% ils auraient du en obtenir que 142. Face à ce constat de sous représentativité d’une partie de nos Co-citoyens, ne devons nous pas commencer à réfléchir à introduire la proportionnelle aux élections ?

Une communication européenne équitable ?

Le règlement n°1 du 15 avril 1958 de la CEE (Communauté Economique Européenne, ex-Union Européenne) garantissait aux citoyens la possibilité de s’adresser aux institutions et d’en recevoir des informations dans n’importe quelle langue officielle d’un état membre.

Belles paroles ! Dans la pratique, la Commission européenne utilise presque exclusivement l’anglais. Et publie des sites institutionnels monolingues, qui privent les non-anglophones de toute information. Or cette situation empêche l’émergence d’une opinion publique européenne, et donc d’un espace politique européen : les citoyens ne peuvent accéder à la même information et -pire encore- ne peuvent communiquer entre eux.

Aucun média européen n’existe, les partis politiques majeurs demeurent des amalgames de partis nationaux. Et l’Europe reste une affaire de commissaires et d’experts. Pas d’Europe sociale en vue ! Pas de démocratie à l’horizon...
Pour construire une Europe citoyenne, démocratique, il est urgent que les Européens puissent se comprendre, s’organiser et faire entendre leur voix. Pour cela, nous pouvons utiliser une langue internationale, très facile à apprendre, l’espéranto. Utiliser l’espéranto dans nos échanges et nos débats à l’échelle européenne, et nos langues nationales ou régionales dans nos autres échanges, c’est rendre possible la démocratie européenne, tout en protégeant nos langues et nos cultures.

L’espéranto est utilisé dans le monde entier dans tous les domaines (sciences, tourisme, littérature...). Sa facilité d’apprentissage, (1 an d’espéranto = 10 ans d’anglais)
son caractère international et l’ouverture sur le monde qu’il permet, lui ont valu le soutien de l’UNESCO et de nombreuses personnalités

Pour Europe - Liberté, Jérémy Bizet, président

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